Web design & publishing : Housemouse
Les poissons et les oiseaux sont le même animal. Ils pensent la liberté dans un même sens. Je veux dire qu’ils ont la même possibilité spatiale, le même potentiel d’action, de flottement, de puissance de vol. Ils pensent le déplacement comme une triple voie. Coordonnées cartésiennes : par exemple X, Y et Z. Latéralité, horizontalité, profondeur.
Les poissons sont comme les oiseaux. Ils ont le même argumentaire. Celui du mouvement.
Ils sont le même animal. Leur degrés de caractéristiques communes est élevé. Dans leur perception de la liberté, les oiseaux et les poissons se trouvent à égalité.
Ce que je veux dire par la, c’est qu’en les observant de l’intérieur, il me semble logique de dire qu’au niveau de la manière de se déplacer, ces deux groupes d’animaux sont analogues.
Je suis un pêcheur sur une embarcation de fortune. Sans que les vagues ne puissent se distinguer des épais nuages, l’heure et à l’attente. L’heure et grave. L’heure est au rythme soudain d’un banc de pois- sons d’un murmure d’oiseaux. Leur mouvements communs empressent le filet. Ils s’engouffrent. Leur royauté se déploie. Leurs mouvements communs, vous voyez ce que je veux dire ? Leur appréhension de l’espace en trois dimensions : en haut, en bas, sur les côtés. Ils se ruent dans les mailles, s’accrochent et pourtant restent corrects les uns envers les autres, élégants dans leur multiplicité, courtois. Ils s’engouffrent, je l’ai déjà dis. Je suis un pêcheur et je vois ce mouvement d’oiseaux mêlé à des poissons.
Vecteur, vitesse, orientation.